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Sports and News

8 juillet 2016

Euro 2016 : Un nouveau coup de Grizou et la France bat l'Allemagne en demi-finale !

On y est ! On est qualifié pour la finale de l'Euro 2016, et pas de n'importe quelle manière. Hier au stade Vélodorme, la France s'offre le privilège de battre l'Allemagne, championne du monde en titre sur le score de 2-0 grâce à un doublé de Griezmann (45'+2, 72') et devra affronter le Portugal dimanche à Saint-Denis.

58 ans, 58 ans que la France n'avait pas battue l'Allemagne dans une grande compétition... et pourtant, le combat fût rude. Rien n'était joué d'avance. La composition de Deschamps en 4-2-3-1 ne laisse aucune surprise, mise à part la titularisation d'Umtiti à la place de Rami, un choix sûrement justifié par le sérieux dont fait preuve le nouveau Barçelonais à l'entrainement. Du coté Allemand, les absences d'Hummels, Khedira et Gomez sont un coup dur pour Joachin Löw qui titularise Schweinsteiger pour la première fois de la compétition. 

Les dix premières minutes sont Françaises à l'image d'un bon mouvement offensif mis en oeuvre par Griezmann et Matuidi mais Neuer reste prudent sur sa ligne. On se dit alors que l'équipe la plus forte au monde est prenable, qu'elle peut se faire renverser... Mais les chiffres parlent d'eux mêmes : 65% de possession de balle pour l'Allemagne qui met en place un jeu très fluide en une ou deux touches de balle, comme à son habitude. La défense Française semble malmenée lorsque sur une impulsion d'Özil, la reprise de Can est magnifiquement sortie par Hugo Lloris. Le reste de la première période sera sous domination Allemande et l'on est d'autant plus près du but blanc et noir que du but bleu. Mais le destin en a décidé autrement. Sur un tête d'Evra dans le temps additionnel, Schweinsteiger met la main et M. Rizzoli siffle un penalty totalement justifié. Comme en demi-finale de l'Euro 2000 face au Portugal, la rencontre bascule sur une main qui laissera des souvenirs douloureux à toute une nation. Griezmann transforme et la France mène 1-0 avant la pause. 

La seconde période reprend sur le même rythme : une domination Allemande et des Bleus qui semblent laisser venir alors que le score n'a pas évolué. Nouveau coup dur pour la Nationalmannschaft lors de la sortie sur blessure de Boateng à la 61ème, remplacé par Mustafi.  A la 71ème minute, Kanté rentre à la place d'un Dimitri Payet en difficulté qui par ses imprécisions et ses retards laisse beaucoup trop d'espaces aux attaquants adverses. Le changement de jeu coté Français est immédiatement observable, un pressing se remet en place, on sait que la rencontre peu très vite basculer d'un coté comme de l'autre. 1 minute après l'entrée de Kanté et sur un bonne initiative de Pogba, Griezmann crucifie tout espoir Allemand en inscrivant le but du 2-0, son 6ème but personnel dans la compétition qui le place comme meilleur buteur du tournoi pour le moment. L'homme du match peut remercier son gardien qui a su réaliser quelques parades exceptionnelles (14', 93') face à une attaque redoutable mais pas décisive.

Le moment est historique. On peut finalement se vanter d'avoir sorti la nation championne du monde en titre, et certain diront que la finale est déjà gagnée, mais prudence, le football réserve tout le temps quelques surprises,même si l'on peut se demander ce qu'il pourrait arriver à cette Équipe de France qui nous fait tant vibrer. Le rendez-vous est fixé dimanche face au Portugal de Cristiano Ronaldo dont le parcours timide nous laisse présager le meilleur. Mesdames, Messieurs, prévenez déjà votre patron, vous ne pourrez pas aller travailler lundi ... !

 

RDN

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25 juin 2016

Finale du Top 14 : Le Racing 92 l'emporte héroïquement face à Toulon (21-29)

Les conditions de jeu sont optimales ce soir au Camp Nou qui accueille pour la première fois un match du Top 14, et pas n'importe lequel ! Le Racing 92 affronte le Rugby Club Toulonnais pour une finale qui s'annonce musclée. 

Alors que les deux équipes semblent faire jeu égal, l'expulsion logique de M.Machenaud à la 18' minute pour un plaquage dangereux nous laisse imaginer le pire pour cette équipe du Racing... Les nombreux ralentis ne feront que confirmer la décision de Monsieur Raynal alors que le joueur sanctionné rentre en pleurs aux vestiaires. Le match prend un tournant du moins inattendu alors que le score est de 6-3 en faveur de Toulon. Les relances du Racing sont de plus en plus difficiles malgré un bon J.Goosen percutant et dynamique en attaque. A la 28' minute, la défense Francilienne est prise de vitesse par l'attaque Toulonnaise qui inscrit ici le premier essai du match. Halfpenny ne transforme pas mais Toulon fait le break dans cette première période en menant de 5 points (14-9). Heureusement que l'équipe du Racing peut compter sur Dan Carter, qui réduit le score à 14-12 à la mi-temps tout en soignant ses statistiques (100% de réussite sur coup de pied arrêté). La réaction des blancs et bleus après le carton rouge est très honorable, mais un match se joue en 80 minutes et il va falloir tenir le coup à 14 ce qui risque d'être difficile physiquement.

Alors que Toulon menait 14 à 6 à la pause, il est incroyable de voir le Racing devancer de 7 points son adversaire à la 57' minute (14-21). La faute revient aux joueurs rouges qui font beaucoup trop d'erreurs et qui voient les pénalités défiler... C'est alors que l'essai de Rokocoko à la 59' fait entrer l'équipe du Racing dans une autre dimension : précision des passes, décalages rapides et disciplinarité dans les duels sont autant d'atouts qui font se rapprocher l'équipe de Travers et Labit vers la victoire. Dix minutes plus tard, Mermoz inscrit un essai pour Toulon, signe que les hommes de Bernard Laporte se battront jusqu'au bout. Le score est de 21-26 lorsque le néo-zélandais Dan Carter vient anéantir tout espoir en inscrivant une dernière pénalité.

Incroyable ! Extraordinaire ! Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier l'exploit que viennent de réaliser les hommes du Racing, 26 ans après leur cinquième victoire dans cette compétition.  Le capitaine Dimitri Szarzewski peut enfin soulever le Bouclier de Brennus dans une ambiance magique et déclarera très justement à la fin du match " Je suis fier de mon équipe", car oui , c'est ce soir le travail acharné d'un véritable collectif qui mène ce club vers le septième ciel. 

 

RDN

20 juin 2016

NBA : Cleveland fait tomber les Warriors de San Francisco

Ils l'ont fait ! Menés 3-1 dans la série commencée le 2 juin 2016, les Cavaliers de Cleveland se sont imposés 89-93 dans la "Finale de la Finale", cette nuit sur le parquet des Golden State Warriors et remportent ainsi leur premier titre de champion NBA. C'est au terme d'un match très serré que les coéquipiers de LeBron James ont pu fêter leur victoire alors incertaine jusque dans les derniers instants. 

Les premiers et deuxièmes quart-temps ont été très observateurs pour les deux équipes malgré une légère domination des Warriors à la mi-temps (49-42) notamment grâce à un Draymond Green venu d'une autre planète (32 points, 9 passes, 15 rebonds à la fin du match ! Monstrueux !). L'avance est ensuite vite perdue dans la deuxième partie du match où les deux équipes se tiennent à bout portant et ne font que revenir à égalité. La qualité de jeu proposée est bien digne d'une finale ! Enchainant des paniers à 3 points, des contres défensifs exemplaires le tout pimenté par l'oppostition électrique entre le MVP Stephen Curry et l'ancien ailier des Heats de Miami LeBron James, les deux équipes sont presque à égalité à la fin du troisième quart-temps (76-75). Le plus gros écart du match ne sera que de dix points seulement ! La tension est palpable dans la salle et sur le parquet, les joueurs sont plus que jamais concentrés sur leurs lancers francs car les points deviennent de plus en plus précieux. Il reste alors une minute et le score est de 89 partout lorsque Kyrie Irving marque à trois points. A 89-92, le match est presque gagné pour les Cavaliers. Un temps mort est demandé par Steve Kerr, l'entraîneur des Warriors, qui voit perdre tout espoir de titre lorsque LeBron James transforme un lancer franc et donne quatre points d'avance à son équipe à quelques secondes du terme. 

Avec 27 points, 11 passes et 11 rebonds, "King James" est élu MVP des finales à l'unanimité (Le titre de Most Valuable Player récompense le meilleur joueur de la saison régulière) et fait taire les critiques d'après son départ de Miami. Cette saison des Playoffs riche en suspens est maintenant terminée, hélas. Après quelque temps de repos, certains joueurs vont ensuite rejoindre leur équipe nationale pour se préparer à Rio. Nous n'avons pas fini de vibrer ! 

20 juin 2016

La France première de son groupe sans forcer

L'équipe de France de Football confirme l'impression laissée face à l'Albanie (difficultés de projection vers l'avant, pas de véritable mise en danger pour la défense) ce soir contre la Suisse. Aux termes d'un match plat dont le score vierge semblait arranger les deux équipes, seuls Paul Pogba et Moussa Sissoko ont montré un réel investissement. Payet met en difficulté le portier Suisse sur une magnifique reprise de volée et Pogba touchera également la barre dans la partie...

En laissant Kanté et Giroud sur le banc, Didier Deschamps pensait sûrement déjà aux huitièmes de finale de la semaine prochaine et c'est pour cela que les tricolores ne se sont pas donnés à 100% lors de cette confrontation. Gignac et Cabaye, invisibles, sont des symboles du manque d'engagement de ce soir (la pelouse y serait peut-être pour quelque chose... soit). 

Les prochains matchs risquent d'être plus rudes physiquement et tactiquement, et la France peut espérer bien mieux de son équipe nationale, qui montre pour l'instant un visage décevant. 

 

RDN

16 juin 2016

La France se qualifie difficilement pour les 8ème de finale.

Il aura fallu attendre la 90ème minute et une tête d'Antoine Griezmann pour que la France vienne à bout de l'Albanie dans ce deuxième match de poule (2-0). Après une victoire in extremis obtenue contre la Roumanie le 10 juin dernier (2-1), Didier Dechamps a décidé de mettre en place un 4-2-3-1 avec Martial et Coman titulaires sur les flancs de l'attaque appuyés par un Dimitri Payet placé en électron libre derrière Giroud. Pari risqué pour le sélectionneur des bleus qui a vu son équipe peu impliquée offensivement. Peu d'appels de balle, peu de solutions proposées, des ballons souvent mal centrés ... le bilan du match à la 90ème est décevant. La première frappe cadrée est celle du but libérateur. Libérateur pour toute une nation mais aussi pour un groupe de joueurs qui n'a pas encore été confronté à une équipe solide et battante pendant 90 minutes...

Les entrées de Pogba et Griezmann ont tout de même soulagé cette équipe de France qui peinait à se projeter vers l'avant. Martial s'est fait oublier, Giroud recevait peu de ballons de la part de Payet et de la charnière centrale (Matuidi, Kanté) malgré une superbe tête qui vient mourir sur le poteau du portier Albanais à la 69ème minute. Le schéma de jeu rétabli en 4-3-3 semblait mieux convenir aux attaquants qui se montraient plus dangereux en seconde période. Payet vient enfoncer le clou avec un but dans le temps additionnel qui donne finalement un score peu représentatif de la qualité de jeu proposée.

En défense, Rami (passeur décisif, soulignons-le !) et Koscielny n'ont pas été tellement solicités par les Albanais. Des équipes comme la Croatie ou l'Angleterre pourraient causer plus de tort à cette charnière. Méfiance. 

L'important, c'est les 3 point dirons-nous. Mais la France a encore du chemin à faire si elle veut au moins accéder en demi-finales. Les joueurs pourraient déjà commencer par mieux choisir leurs crampons ... 

Prochaine étape dimanche soir à Lille contre la Suisse (21h) pour la première place du groupe. Affaire à suivre. 

 

RDN

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14 juin 2016

Euro 2016 : Faux départ pour la Belgique

Alors que l'on commençait déjà à s'enflammer pour l'équipe classée deuxième au classement FIFA, c'est par un réalisme offensif indiscutable et une organisation de jeu solide que l'Italie est venue à bout de la Belgique, hier, sur le score de 2-0 ( Giaccherini 32', Pellè 93') lors de la 4ème journée de cet Euro 2016. 

Malgré un Thibaut Courtois extrêmement attentif sur sa ligne, la défense des diables rouges s'est rapidement vue mise en danger par de longs ballons en profondeur piégant des latéraux mal alignés pour pouvoir jouer le hors-jeu. Les relances difficiles sont rapidement stoppées par les Italiens qui avec leurs deux rideaux défensifs ont effectué un pressing asphyxiant pour les milieux et les attaquants rouges et noirs. La vivacité d'Eden Hazard, visiblement un des seul à se démarquer et à faire des appels n'a pas suffit à la Belgique pour se montrer dangereuse. La passivité offensive de Lukaku et De Bruyne ( qui n'est d'ailleurs pas à sa place habituelle) marque bien le manque de dynamisme d'une attaque qui, avec Carasco, a retrouvé une santé, mais ce changement à la 75' intervient probablement trop tardivement ...

La seconde période, moins catastrophique que la première nous a tout de même montré une équipe Belge capable de s'organiser depuis le milieu du terrain pour pouvoir se rendre dangereuse devant les cages de Buffon. Mais un serieux manque de réalisme n'a pas permis à cette équipe d'ouvrir son compteur de buts.

Heureusement, ce match était le premier de la compétition, et sans doute le plus difficle à jouer pour la Belgique qui affrontera l'Irlande le 18 juin et la Suède le 22 juin. Une réorganisation offensive semble donc être necessaire pour Marc Wilmots qui reste confiant pour la suite de la compétition. Les supporters Belges devront encore attendre un peu pour faire la fête !

 

RDN

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  • Le principe de ce blog amateur est simple : relater l'actualité sportive (principalement) en y ajoutant un avis personnel, mais mon objectif ne s'arrête pas la. Des sujets d'actualité nationale et internationale sont aussi traités ! Bonne lecture à tous !
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